Habiletés générales dynamiques

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Course automobile

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L'accomodation est la capacité qu'ont les yeux à ajuster ''automatiquement'' leur focus lorsqu'un objet s'approche ou s'éloigne. La convergence fait, quant à elle, référence au travail simultané des yeux lorsqu'ils doivent s'ajuster rapidement à la vitesse des véhicules sur la piste.

Le système visuel nous apporte non seulement l'information nécéssaire pour agir, mais pour juger quand agir. Lors de compétitions, 85% de l'information reçue par l'athlète vient en effet des canaux visuels. C'est toutefois le timing qui est le plus gros facteur déterminant la qualité d'une performance: elle va souvent échouer non à cause de la maladresse d'une manoeuvre, mais parce qu'elle est exécutée au mauvais moment. Ni le niveau de dextérité du pilote, ni les caractéristiques exceptionnelles du véhicule ne peuvent venir compenser un mauvais traitement de l'information visuelle qui dicte le moment d'agir, en d'autres mots

Les erreurs d'omission

Le pilote n'a pas eu l'intention d'effectuer la manoeuvre appropriée : une erreur d'omission est simplement le fait de ne pas avoir pensé à faire ce qui aurait dû être fait (oubli ou négligence).

Les erreurs de commission

La concentration est définie comme étant la capacité, lors d'une conduite intense et compétitive, à ''maintenir sa bulle'' malgré les distractions, tout en restant très attentif à ce qui se passe en périphérie, il ne faut pas confondre se ''concentrer'' avec ''fixer'', qui est simplement une autre forme de distraction. Des yeux qui fixent entraînent en fait une perte totale de concentration, ils ne focalisent sur rien et sont dissociés de la course. La personne est donc très peu, voire nullement, consciente de l'environnement . Ce phénomène s'observe aussi sous la force de ce qu'on appelle le ''brain fade''. Ainsi, le haut niveau de performance qu'on peut observer lors de certaines courses peut être attribué à ''la volonté de gagner'', ou à une détermination profonde. Toutes deux engendrent un état de concentration intense et l'énergie de maintenir, tout le long d'une course, cette attention sur chaque détail pertinent et sur tout ce qui se déroule autour du véhicule.

Cette capacité nous est rendue par la stéréopsie, ou vision binoculaire - c'est-à-dire à deux yeux. En réalité, chaque oeil perçoit et enregiste une image différente en deux dimensions sur la rétine, images qui sont recomposées par le cerveau pour en faire une seule, plus précise et en trois dimensions. Ceci nous permet de mesurer la distance et la vitesse de déplacement des objets dans notre environnement, et n'est possible que si les deux yeux travaillent en synergie.

On pourrait l'appeler la ''vision en mouvement'', c'est-à-dire la capacité de discerner un objet qui se déplace rapidement et de réagie en conséquence, tout en étant soi-même en mouvement. C'est bien entendu ce qui se produit durant une course.

Les yeux dirigent le corps et non l'inverse; ceux qui font référence à la coordination ''oeil-main'' ne saisissent pas toujours l'importance de cette nuance.

Nos mains, nos pieds et nos corps répondent tous à l'information que les yeux envoient au cerveau. Si cette information est incorecte, serait-ce que légèerement, notre réponse physique risque d'être fautive. Beaucoup d'erreurs de conduite et de manoeuvres mal exécutées résultent d'un mauvais jugement visuel...qui à lui seul détermine la coordination oeil-main.

Il ne faut pas confondre la vision et l'attention périphérique. La vision périphérique reste plutôt immuable: elle est régie par la forme (l'anatomie) de la rétine et du squelette. Par contre, l'attention périphérique, c'est-à-dire l'attention que le pilote porte à ce qui se passe autour sur la poste tout en restant concentré sur une cible/un point avant du véhicule, peut être améliorée. Une attention périphérique bien développée donne au pilote la force de tout voir à la fois et de comprendre la dynamique et configurer l'ensemble, en d'autres mots ''sentir la piste''

Cela fait référence à la quantité d'information qu'une personne peut absorber et traiter à la fois. Chaque apport à la vitesse de reconnaissance d'un stimulus visuel affecte directement la performance globale du pilote et amène à l'optimisation des réflèxes généraux. La réaction musculaire devient ainsi plus automatique, moins réfléchie, et  les réponses physique plus rapides, précises et efficaces.